La Provence ne correspond pas à une entité géographique parfaitement délimitée mais rappelle en premier lieu l’époque romaine dont la première conquête de la Gaule fut appelée provincia d’où la Provence tire son nom.
Ainsi la Provence serait toutes ces différentes parties du sud de la France qui, s’il fallait se rapprocher le plus possible des frontières administratives, intègreraient les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Bouches-du-Rhône, du Var, du Vaucluse (contrée d’Avignon uniquement), une partie des Alpes-Maritimes (jusqu’à Nice) et sans oublier un petit point de la région Rhône-Alpes appelé Drôme provençale.
Et pour se faire une idée plus précise encore, il faut envisager l’idée qu’au-delà d’un territoire la Provence est une identité dont le vecteur commun fut pendant très longtemps le parlé provençal.
Au nord-est, la Drôme provençale est une porte d’entrée vers la Provence dont la ville la plus représentative est Montélimar. Elle bénéficie d’un emplacement tout à fait idéal pour rayonner puisque qu’à équidistance de Lyon, de Marseille, de Grenoble et de Montpellier.
Parc naturel régional de Camargue
Légèrement plus au sud, Avignon et le Comtat Venaissin (Cavaillon, Carpentras, Vaison-la-Romaine) rappellent l’autorité papale qui régna longtemps en ces terres. Le long du littoral, la Provence s’étire du Parc naturel régional de Camargue jusqu’à Nice traversant Marseille, Toulon, Saint-Tropez ou encore Cannes.
Enfin, comme bon nombre de régions françaises l’identité provençale se définit aussi par sa cuisine. À base de poissons sur la côte (bouillabaisse, aïoli…), de légumes et de viandes sur les hauteurs (daube, ravioles, soupe au pistou…) elle est souvent accompagnée de vins du terroir.
Les spécialités sucrées sont aussi développées et il faut absolument goûter aux croquants et connaître à Noël l’expérience des 13 desserts.