La minute sucrée avec... Le nougat de Montélimar

Comme une madeleine de Proust, on se souvient au moins une fois s’être arrêté sur une de ces aires de repos de l’autoroute des vacances pour s’accorder une pause sucrée. Montélimar, ça vous dit quelque chose ? Son miel à elle, c’est son nougat.

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Carte de visite

Il colle aux dents, sa pâte fond dans la bouche, ses amandes croustillent… À déguster en bloc, en barre ou en domino, le nougat de Montélimar est un incontournable de la Drôme provençale.

Here for the nougat.

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Histoire et légende

Entre le nougat et Montélimar, c’est une histoire d’amour qui dure… depuis des siècles. Vers 1600, l’agronome Oliver de Serres implante l’amandier en Provence. Une vraie révolution pour les confiseurs de la région. L’amande s’empresse alors de surclasser la noix et c’est la ruée vers l’or qui débute. Tout le monde se l’arrache. D’abord la cour de Versailles en 1701, puis ce sont des milliers de visiteurs venus du monde entier qui s’offrent cette sucrerie de luxe.

Secrets de préparation

Sucre, miel, amandes, pistaches, blanc d’œuf, vanille : tout y est. Tout commence donc par le mélange du miel de lavande avec les blancs d’œuf montés en neige. Afin de lui donner sa pâte brillante blanche, le sucre est cuit ensuite dans un chaudron de cuivre. Et puis, c’est parti pour la combinaison savoureuse : 30% de fruits secs, 28% d’amandes, 2% de pistaches, un peu de vanille et même, parfois, de l’eau de fleur d’oranger. On verse le tout dans un moule puis on découpe en plaques, en barres et en carrés selon les préférences.