Dans une oliveraie en Luberon
Les feuillages argentés des oliviers de la variété aglandau, une variété admise dans l’huile AOP Provence, tremblent au vent. Les arbres de la Ferme des Callis sont jeunes : la propriétaire, oléologue, s’est lancée il y a trois ans seulement dans la production d’huile. Des terrasses à foison, un salon sous les voûtes d’une écurie et cinq chambres sereines à l’étage occupent l’ancien relais de poste. La fontaine glougloute et la piscine chauffe au soleil. La propriétaire fait déguster sa production, Laurie donne des leçons de jardinage au potager. On y cueille tomates et basilic, avant de les assaisonner du nectar fruité du domaine, dans la cuisine mise à disposition
Chez une éleveuse en Ardèche
Christine Breysse élève des volailles, des lapins et des agneaux au pied du col de l’Escrinet séparant les vallées de l’Ardèche et du Rhône. À 200 mètres des clapiers et des poulaillers de sa ferme du Clos Long, elle loue avec son époux Gil une maison pour dix personnes. Murs en basalte et tommettes au sol : les quatre chambres dominent un petit hameau. Le Sentier de chèvre écorchée, devant le gîte, conduit sur les hauts du massif de Coiron ou dans les vasques de l’Ouvèze. Fromages et saucissons des pique-niques sont disponibles à l’Echoppe paysanne de Privas, une coopérative de 24 producteurs toute proche dont fait partie Christine.
Un nid doux dans le Haut-Doubs
À peine trentenaires, Pauline et Rémi partagent leur rêve et leur petit bout du monde perdu au milieu des grandes sapinières jurassiennes. Ils veillent sur 80 brebis laitières dans leur Bergerie de la Combe de l’Ours, au milieu des champs, à une demi-heure de route de Salins-les-Bains ou de la source du Lison. De la chambre familiale, boisée et lumineuse, on entend bêler et tinter les cloches. Yaourts, faisselles et crottins-maison trônent au petit déjeuner. La traite a lieu deux fois par jour. Confidence : les enfants qui le réclament ont droit à quelques gouttes du lait chaud juste sorti de la mamelle.
Chasse aux fraises en Normandie
Réveillez votre instinct de cueilleur ! Depuis les chambres d’hôtes ou le gîte agréés "Gîtes de France" de leur Ferme du Grand Parc, les framboisiers et cassis d’Anne et Olivier François-Chauvin sont accessibles à pied. Et ouverts à la formule "cueillette". Egalement installé en culture raisonnée, le couple exploite aussi maïs, blé, colza et féverole sur ses 175 hectares entre Caen et Bayeux. La ferme-manoir en pierres, typique du Bessin, héberge parfois des cavaliers : l’itinéraire équestre "La chevauchée de Guillaume" passe derrière les vergers. On peut y courir, y pédaler ou promener son chien. La plage de Ver-sur-Mer se trouve elle à 7 kilomètres, à vol d’oiseau.
Au milieu des étangs de Nantes
Un parfum de menthe sauvage flotte sur le marais de Mazerolles, 650 hectares bordés par l’Erdre entre prairies et étangs. "L'élevage est la clé de la gestion des zones humides", explique Emmanuel Rialland. Entre la musique dans l’étable et les soins quotidiens, il y choie plus de 200 boeufs wagyu, une race japonaise précieuse et placide. Deux kotas, cabanes en bois d’inspiration finlandaise, permettent de s’immerger au coeur du domaine des grenouilles, des aigrettes blanches et des bovins noirs. Une barque y porte les hôtes, avec le repas du soir et le petit déjeuner. L’aventure, à quinze kilomètres au nord de Nantes.
L'éden des clémentines en Corse
En mai, lorsque fleurissent les clémentiniers, l’odeur suave enivre. Toute l’année, l’exploitation de Patrick Berghman ressemble à un paradis vert. Les premiers arbres, hybrides de l’orange douce et des mandariniers, furent acclimatés en 1925 dans cette plaine orientale corse. Le verger d’agrumes s’adosse à la montagne : la mer miroite, à moins de deux kilomètres, entre les feuilles vernissées. Nichés près de la rivière, deux mobil-homes accueillent en toute discrétion. Les oiseaux abondent, conscients que l’endroit est tout beau tout bio. Les moustiques aussi, prenez vos précautions.
Fruits biologiques de Corse - Patrick Berghman (Lien externe)
Initiation à la permaculture à Saint Jeannet
Au pied des Baous, ces couronnes calcaires qui dominent l'arrière-pays niçois, des terrasses abritent un foisonnant méli-mélo d’arbustes, de légumes et de fleurs. À première vue, c’est un peu fouillis, mais pas du tout ! Isabella Sallusti pratique depuis 2002 la permaculture, cette façon de travailler respectueusement la terre en cultivant les synergies entre les plantes et autres organismes vivants. Les aromates s'épanouissent dans des carrés potagers, près du bassin naturel, les abeilles bourdonnent. Les hôtes des trois tentes se reposent dans leurs chaises-longues, s’exercent au yoga ou épluchent les courgettes qu’ils grillent à la plancha, devant leur lodge. Le charmant village de Saint-Jeannet est à dix minutes à pied.
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